SUPPORT :

Le luthier de Venise, conte de Claude Clément
éd. Pastel lutin poche de l’école des loisirs

OBJECTIFS :

• Lecture
• Expression écrite : narration simple (résumé), découverte de la description
• Langue :

- utiliser l’imparfait
- utiliser les pronoms relatifs simples
- utiliser des adjectifs qualificatifs (accord et place)
- reconnaître le passé simple

COMPETENCES VISEES :

• Comprendre les descriptions qui présentent le cadre de l’histoire
• Décrire les images de l’album
• Utiliser l’ordinateur : recherche d’informations (images) sur un moteur de recherche

SÉANCE 1 (avec ordinateur) :

Observation de l’image en première page de couverture.

On demande aux élèves de faire des phrases. Il s’agit de faire un repérage des éléments et des couleurs.

On attend surtout : pont, canal, masque, déguisement, violoncelle, … éléments de l’histoire.

On lit le titre. On explique " luthier " et " Venise ".

Travail sur l’ordinateur : on demande aux élèves d’aller sur un moteur de recherche en mode " images " et de taper les mots suivants :
- Venise (on découvre la carte, les palais, les canaux, la piazza San Marco, les gondoles, élément important de l’histoire, les costumes de carnaval.)

Travail oral : on compare les résultats de la recherche avec les illustrations du livre. La discussion qui est lancée leur permet de cerner le contexte du récit. Ils comprendront donc mieux la lecture du conte.

On retourne sur un moteur de recherche :
- l’atelier d’un luthier : on fait repérer les instruments : violon, violoncelle, guitare

On pose ensuite la question : Que fait un luthier ?
Travail d’expression écrite :
Regardez la première page de couverture du conte et répondez aux trois questions.

• Où sont les personnages ?
  
• Comment sont-ils habillés ?
  
• Que font-ils ?
  

Travail à la maison : lire le conte (puisque le contexte culturel est compris les élèves peuvent se lancer dans la lecture du conte)

 

SÉANCE 2 (pages 8 et 9)

Travail sur la langue et écriture
On réinvestit le vocabulaire afin de vérifier son acquisition. On demande de décrire cette double page, au présent de l’indicatif en utilisant les mots de la séquence 1 si possible.

Exemple de phrases proposées par les ENAF à ce stade de la séquence :
" Il y a trois hommes avec des chapeaux noirs. Il y a une gondole sur le canal. Il y a des chats sur le balcon … Il y a le luthier dans son atelier"

On fait alors lire le paragraphe de la double page. " Il y avait dans une ruelle … une porte s‘ouvrait … Il était …"
On demande de relever les verbes et d’observer les terminaisons. On fait découvrir la conjugaison de l’imparfait de l’indicatif. On fait faire quelques conjugaisons de verbes simples. On écrit quelques conjugaisons sur le cahier.
On reprend la description de l’image en utilisant l’imparfait de l’indicatif. Puis, on fait écrire quelques phrases sur le cahier.
On passe à un exercice de transformation: mettre à l’imparfait de l’indicatif le texte suivant :
" Quand il cesse de modeler le bois de ses instruments, l’artisan aime à contempler cet arbre. Ses branches se balancent dans la brise surgie du fond de la lagune. Des kyrielles d’hirondelles, de moineaux et de tourterelles viennent se poser sur elles. Il s’élève alors du jardin une musique plus ensorcelante que celle qui enchante les bals et les théâtres de Venise "
C’est le texte des pages 10 et 11. L’élève peut alors vérifier sur son livre s’il a trouvé les réponses.

Travail à la maison : transformer le texte page 18 au présent de l’indicatif.

 

SÉANCE 3

Lecture oralisée page 8. Assurez-vous de la bonne prononciation de l’imparfait.
Travaillez aussi les liaisons et enchaînements.
Comprendre le paragraphe descriptif : repérer sur l’image les éléments descriptifs du texte. Exploiter les aller-retours texte/image. Faire observer les manques : 2° porte, jardin, arbre.
Au tableau dessiner avec eux ceux qui sont indiqués par l’image : canal, 1° porte, boutique.
Questionner pour qu’ils placent les autres éléments : où mettre le jardin, la 2° porte, l’arbre ? Analyser avec eux - l’expression " ;à peine plus grand qu’un tapis déployé " (s’agissant du jardin)
- l’expression " si haut et si large " (s’agissant de l’arbre)
Question : comment est l’arbre par rapport au jardin ?
Il faut qu’ils représentent sur leur schéma les proportions.
Laisser aux élèves faire leurs commentaires. Cela leur permet une meilleure appropriation du texte.

Comprendre " dont ":
Voici la phrase du conte :
" Il y avait dans une ruelle de Venise une boutique de luthier, dont une porte s’ouvrait sur un canal très animé et l’autre sur un jardin tranquille, à peine plus grand qu’un tapis déployé. "
On remplace des éléments de la phrase en gardant la même structure.

Exercice oral : appropriation de la structure syntaxique et phonétique
" Il y avait dans mon quartier une jolie maison dont …………. et ………. "
" Il y avait dans ma maison un grenier dont …….. et …….."
Les élèves s’imprègnent de la structure et posent des questions.
Les problèmes qui peuvent survenir :

• confusion " dans " / " dont "
• confusion " que " / " dont "
• confusion " donc " / " dont "

On répond aux questions, on fait discriminer les sons.
Mais il reste à faire bien comprendre " dont ". La plupart des élèves connaissent " qui ", " que " et " où " d’une manière intuitive.
On écrit au tableau avec leur aide des phrases avec les pronoms relatifs simples.
" Le luthier qui fabrique de beaux violoncelles habite Venise. "
" La gondole que les chats regardent passe sur le canal. "
" La boutique où habite le luthier a un petit jardin. "
Pour chacune de ces phrases, on fait repérer ce que remplace le pronom.
On fait refaire les phrases en supprimant les pronoms et en rédigeant deux phrases distinctes.

 
Pour le " dont ", on va faire remarquer qu’il reprend le complément d’objet d’un verbe construit avec " de ". On n’emploie pas ces termes grammaticaux mais on fait observer.
Le luthier dont je parle habite une petite boutique.
Je parle du luthier.
Le violoncelle dont je rêve est en bois précieux.
Je rêve du violoncelle.
On fait de même avec " dont " complément d’un nom ou d’un adjectif, ainsi qu’avec des expressions courantes comme : La façon dont tu travailles … La chose dont j’ai besoin ...Le film dont j’ai peur …

Manipulation de la structure et passage à l’écrit :
On s’exerce à l’oral. Chaque élève propose des phrases avec des pronoms relatifs.
A l’écrit, les élèves complètent ensuite des phrases. Voici quelques idées :
1) Le professeur __________ travaille dans la salle à côté s’appelle M. David.
2) Le pull _______ Nadia porte est en laine.
3) Les Comtes est un quartier ________ beaucoup d’élèves de la classe habitent. 4) La sortie ________ vous rêvez ne pourra pas se faire cette année.
5) Le stylo ________ vous avez besoin pour corriger votre devoir est le stylo vert.

A la maison on donnera encore à faire des exercices sur les pronoms relatifs.

 

SÉANCE 4 (pages 10 et 11)

Expression orale : la description

La séance commence par un travail d’expression orale. Décrire l’arbre en utilisant l’imparfait, les pronoms relatifs.
On reprend chaque proposition et on leur demande d’ajouter des précisions sur la couleur, la forme de certains éléments de leurs phrases.
Beaucoup d’élèves s’interrogent sur le vol des gondoles vers l’arbre.
On propose alors pour répondre à la question de lire le paragraphe. Après explication du vocabulaire, on demande pourquoi les oiseaux viennent se poser sur l’arbre. Que se passe-t-il alors ?

A leur avis, pourquoi les gondoles volent-elles vers l’arbre ?

Enrichissement du lexique et organisation de la description :
De cet arbre qui ensorcelle, on va décrire :

• Les branches
• Le tronc
• Les feuilles
• Les racines
• L’âge
• Les nids des oiseaux

On cherche à faire travailler le développement de la description. On leur fait sentir qu’une description n’est pas une liste, mais une observation organisée de l’objet.
On fait chercher des adjectifs qualificatifs et des verbes autres que " être " et " avoir ".
Si la règle des accords en genre et en nombre sera un rappel, la règle de la place des adjectifs qualificatifs pose plus de problème aux ENAF.
On fera donc remarquer que certains adjectifs qualificatifs assez courts se placent devant le nom et que certains se transforment :

• Un bel arbre / un vieil arbre
• On notera aussi le changement de sens :
• Un arbre seul / un seul arbre

Expression écrite : on terminera la séance par un travail d’expression écrite. On demandera aux élèves de décrire leur chambre. Ils devront surtout décrire deux ou trois objets qu’ils aiment beaucoup. Ils devront utiliser l’imparfait, un ou deux pronoms relatifs et des adjectifs qualificatifs.

 

SÉANCE 5 (pages 12 et 13)

Lecture-étude de la langue (les temps du passé)

On lit le paragraphe. On explique le vocabulaire. On demande aux élèves d’expliquer l’événement. On laisse la discussion s’installer entre les élèves.
On fait ensuite relever les verbes. On se concentre sur les verbes au passé simple. Ont-ils déjà rencontré cette conjugaison ? Certains élèves parleront de lectures faites au CDI, d’autres l’ont rencontré en cours de français dans leur classe. Ils l’ont vu certes, mais ils n’en comprennent pas vraiment le sens, n’en possèdent pas la conjugaison.
Ces élèves savent conjuguer le passé composé (qui a été étudié au premier trimestre).
On fait donc remplacer le passé simple par le passé composé dans l‘extrait observé.
On explique que le passé simple s’utilise comme le passé composé. La différence est que le passé simple sert à l’écrit alors que le passé composé sert à l’oral.
On fait repérer le moment précis de la mort de l’arbre " un hiver ". On fait noter la succession des verbes : couvrir, demeurer, oublier …

N.B. Le problème est que le passé simple dont la conjugaison semble ardue aux élèves est un temps incontournable dès qu’on entre dans la lecture de petits romans, de contes ou d’extraits de récits. On ne peut pas laisser les ENAF dans l’ignorance de ce temps. Dans cette séquence, on le repère, on le comprend. Dans la suivante, on abordera sa conjugaison d’une façon plus systématique.

SÉANCE FINALE ET BILAN

On poursuit l’exploitation du conte dans son ensemble.
On fait découvrir le vocabulaire, les expressions.
On s’arrêtera notamment sur des phrases comme " des rondes de pierrots, d’arlequines, de dominos et de colombines ruisselaient comme l’eau des fontaines "
On demande aux élèves de faire un résumé de l’histoire. On vérifie leurs interprétations. On lit quelques passages pour éclairer les manques.
Enfin, chaque élève écrit le résumé en utilisant le passé composé et l’imparfait. On leur demande de placer dans ce résumé la description de Venise et de l’arbre.

Retour en haut de la page