• L’enseignement de l’orthographe
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    1. Le temps consacré à l’orthographe

    D’une manière générale, un tiers du temps d’enseignement en classe entière (moyenne variable d’ailleurs d’un établissement à l’autre) a donc été consacré à l’étude de la langue et, dans ce cadre, un enseignement spécifique de l’orthographe a été mis en oeuvre. Des séances y ont été parfois intégralement consacrées, mais les enseignants revenaient de manière récurrente sur les notions déjà vues ou en cours d’acquisition, durant les séances de lecture ou d’écriture. Cette pratique de l’orthographe était sans cesse stimulée dans toutes les activités écrites, y compris la copie de la leçon, la réponse à un questionnaire de lecture…

    De plus, dans tous les collèges, une aide individualisée a été mise en place pour pouvoir adapter l’enseignement de l’orthographe aux difficultés particulières des élèves dans ce domaine.

    Dans plusieurs établissements (Oraison, Belle de mai, Plan-de-cuques, Pertuis), une heure hebdomadaire a été affectée à du « soutien » en orthographe : pour tous les élèves à Oraison ; pour les élèves les plus faibles dans ce domaine au collège de la Belle de Mai, à Plan-de-cuques et Pertuis.

    On a pu également parfois convertir certaines heures de cours en heures de groupe et mettre à profit ce temps pour revenir sur des notions d’orthographe : à Pertuis par exemple, la classe entière avait 5 h par semaine de français puis un peu plus tard dans l’année, 4 h en classe entière et 1 h de groupe ; à Septèmes-les-Vallons, les séances de français se déroulaient en classe entière pour 4 h puis les élèves étaient répartis en deux demi classes, cet effectif réduit permettant de se consacrer plus facilement à une aide individualisée. A Plan-de-Cuques, l’heure d’Aide au Travail Personnel a également pu être utilisée à un travail orthographique, une moitié des élèves se trouvant au C.D.I.